Témoignage de Romane Seigneur, incubée du Parc de l'Innovation de l'Artois
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ainsi que votre projet ? (votre profil, votre parcours, élément déclencheur pour devenir entrepreneur...)
Je m'appelle Romane Seigneur, j'ai 24 ans et je suis la créatrice de Marie Claude. J'ai commencé la couture à l'âge de 16 ans, et j'ai décidé de poursuivre mes études dans ce domaine. J'ai réalisé un BTS MMV au lycée Sévigné à Tourcoing.
Pendant ma dernière année d'étude, j'ai dû travailler sur une marque à présenter devant un jury de professionnel, c'est là qu'est née Marie Claude. L'objectif de Marie Claude est d'apprendre la couture aux débutants tout en luttant contre la surproduction et la surconsommation. Avec la vente de patrons de couture de vêtements indémodables, de kits de couture avec des tissus de seconde main, mais aussi avec des ateliers couture.
Sur quelles parties de votre projet se retrouvent les notions d'innovation et d'éco-transition ?
En luttant contre la surconsommation et la surproduction. Les consommateurs ont pris l'habitude d'acheter des vêtements d'ultra fast fashion assez régulièrement, et de s'en débarrasser en peu de temps. Avec Marie Claude, le but est de prendre plaisir à coudre ses vêtements. Avec la fierté que l'on met dans ses pièces, on les garde plus longtemps !
Pourquoi avoir choisi le Parc d’innovation de l’Artois pour votre incubation ? (dimension éco-transition du projet, besoin que vous aviez...)
Avec sa dimension éco-transition le Parc d'innovation de l'Artois collait parfaitement à mon projet mais aussi à mes valeurs. J'avais également l'envie d'en apprendre plus sur le climat, l'impact écologique que les entreprises peuvent avoir mais aussi sur COMMENT créer et développer mon entreprise.
Sur quoi avez-vous travaillé lors de votre incubation au Parc d’innovation de l’Artois ? (problématiques rencontrées : business plan, administratif, légal...)
Grâce aux ateliers, j’ai pu travailler sur mes problématiques mais aussi apprendre de celles des autres, qui finalement nous aident énormément à se questionner sur notre propre projet.
Durant l'atelier “Fresque du Climat”, la pollution numérique liée aux activités humaines m'a énormément marquée.
Concrètement, qu'est-ce que l'incubation vous a apporté ? (mise en réseau, apports de connaissances, interventions des professionnels...)
Cela m'a permis de me questionner sur le développement de mon entreprise grâce à Estelle Delecourt, qui nous a accompagnés durant 12 mois. Le fait d’être au sein d’une promotion permet aussi de s'entraider entre porteurs de projet. J’ai également appris que le réseau est un des points essentiels pour développer son entreprise.
C'est quoi la "journée type" d'un incubé au PIA ?
La journée type commence par un atelier animé par un expert de sa thématique (une avocate par exemple). Chacun prend des notes, pose des questions, trouve des réponses. C’est aussi partager notre expérience personnelle et les problématiques que l’on rencontre, le tout dans la bonne humeur !
Parfois, nos journées se terminent par des afterworks ! Ce sont souvent les moments les plus attendu par les incubés car c’est l’occasion de passer un moment ensemble, d’assister à des interventions inspirantes ET SURTOUT de faire des rencontres et d’agrandir son réseau !
Avez-vous un conseil à donner aux futurs entrepreneurs ?
Lancez-vous, mais surtout faites-le accompagné. Les chiffres sont parlants, la plupart des entreprises qui ne se font pas accompagner finissent par s'effondrer.
Quelle est la chose qui vous a le plus marqué / que vous avez le plus appréciée pendant votre incubation ?
La chose que j'ai le plus appréciée pendant mon incubation est l’atelier Co-développement animé par Elvira SHVEKHER de coBoost !