Expertise :  Démarche RSE

Démarche RSE

Définition d’une démarche RSE

Mettre en place une démarche RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) est devenu incontournable pour les entreprises quelle que soit leur taille ou leur secteur d’activités afin de réduire leur impact environnemental, améliorer leur impact social et contribuer au développement socio-économique de leur territoire.

Une démarche RSE est conçue pour avoir un impact durable et s'inscrit dans une perspective à long terme. Elle doit être intégrée dans les objectifs stratégiques de l'entreprise et doit impacter toutes les parties prenantes de celle-ci. Elle repose sur une analyse approfondie des enjeux sociaux, environnementaux et économiques de l’entreprise et vise à aligner ses activités avec ces derniers.

Une démarche RSE doit être issue d’un engagement fort de la part des dirigeants et est souvent pilotée au plus haut niveau hiérarchique. Elle doit être intégrée dans toutes les fonctions de l'entreprise avec des outils RSE et influence les décisions et actions à tous les niveaux.

La RSE, d’une démarche volontaire vers une obligation implicite


La RSE est souvent décrite comme une démarche volontaire, mais cette caractérisation mérite d'être nuancée.
À l'origine, la RSE s'inscrit en effet dans une logique volontaire. Les entreprises choisissent de mettre en place des initiatives et des politiques qui vont au-delà des exigences légales pour intégrer des préoccupations sociales, environnementales et sociétales dans leurs activités. Cela peut inclure des actions en faveur du développement durable, de la diversité et de l'inclusion, des pratiques commerciales éthiques ou encore des engagements envers les communautés locales.

Cependant, depuis une dizaine d’années, le contexte législatif français et européen tend à de plus en plus d’obligations règlementaires auxquelles sont désormais contraintes un nombre croissant d’organisations (reporting extra-financier, bilan carbone, taxonomie, …). Ces organisations, qui peuvent être publiques, privées ou encore des organismes financiers vont à leur tour interroger voire imposer à leur écosystème de s’engager en RSE afin de garantir un bon niveau de responsabilité tout au long de la chaîne de valeur. Cela peut prendre la forme d’un simple questionnaire, à l’obligation d’afficher un label RSE ou un score RSE lié par exemple à une médaille Ecovadis.

Ainsi, définir sa feuille de route stratégique et déployer une démarche RSE avant l’arrivée de contraintes fortes permet de se préparer dans de bonnes conditions, d’anticiper les contraintes, selon son propre calendrier et parfois même de bénéficier d’aides pour accompagner une partie de sa démarche.

La RSE reste fondamentalement volontaire, mais cette dimension volontaire est de plus en plus encadrée et orientée par des attentes sociales et sociétales, des réglementations et des impératifs économiques. Les entreprises qui n'y adhèrent pas peuvent se retrouver pénalisées, ce qui transforme progressivement la RSE en une quasi-obligation.
 

Quels intérêts de mettre en place une démarche RSE ?


Pour l’entreprise, mettre en place une démarche RSE structurée va permettre :

- Une meilleure gestion des risques, une entreprise engagée en RSE est mieux préparée pour anticiper et gérer les risques liés aux questions sociales et environnementales.
- Se différencier de ses concurrents, attirant ainsi des clients et des investisseurs en affichant ses objectifs RSE et/ou rapport RSE,
- Une amélioration de la réputation et de l’image de marque pour les consommateurs qui sont de plus en plus sensibles aux questions éthiques et environnementales.
- De travailler sa marque employeur avec des employés plus enclins à travailler pour une entreprise qui partage leurs valeurs, améliorer la satisfaction et la fidélité des employés, réduisant ainsi le turnover.
- Les pratiques durables telles que l'efficacité énergétique ou l’éco-conception peuvent aussi conduire à diminuer les coûts opérationnels.

Pour la société et les parties prenantes de l’entreprise, les bénéfices de la mise en place d’une véritable démarche RSE sont notamment :

- Améliorer les conditions de travail des salariés, l’inclusion et la diversité.
- Attirer des apporteurs de capitaux qui peuvent investir en toute confiance dans des entreprises qui maîtrisent les risques sociaux et environnementaux, ce qui peut conduire à des performances financières plus stables à long terme.
- Soutenir de bonnes conditions de vie pour les communautés locales par des initiatives de développement, de formation et de soutien.
- Protéger l’environnement, la biodiversité et la santé des citoyens en œuvrant à la réduction des externalités négatives des activités de l’entreprise comme la pollution, les émissions de GES ou la pression sur les ressources naturelles.
- Offrir aux clients des produits et services durables, aux fournisseurs ou autres parties prenantes des relations commerciales équitables et éthiques.
- Promouvoir l’éthique dans les affaires, afin de réduire la corruption et les inégalités tout au long de la chaîne de valeur.
 

Mettre en œuvre sa stratégie RSE par une démarche structurée


La mise en œuvre d'une stratégie RSE commence par un engagement fort de la direction de l'entreprise. Cet engagement est essentiel pour légitimer la démarche et garantir que la RSE soit intégrée dans la culture de l'entreprise et soutenue par des ressources humaines, les collaborateurs principalement et ressources matérielles appropriées à son déploiement. Elle doit être outillée, suivie avec des objectifs RSE fixés et enfin elle doit faire l’objet de rendu, de rapport RSE communicable en tout transparence à toutes les parties prenantes internes et externes de l’entreprise.

Evaluer ses pratiques actuelles : diagnostiquer

1/ Il est nécessaire de : 

Réaliser un diagnostic des pratiques actuelles au sein de l'entreprise afin d'identifier les points forts et les domaines d'amélioration via un audit interne, l’identification et le dialogue avec l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise afin d’obtenir un retour d’information complet. Sont considérées comme partie prenante, tout groupe d'individus ou tout individu qui peut affecter ou être affecté par la réalisation des objectifs organisationnels, leur implication peut prendre la forme de consultations, de partenariats et/ou de collaborations. L’idéal lors du diagnostic est de pouvoir mesurer, scorer le niveau de maturité par pilier ou thématiques RSE, ce qui rend plus facile la définition d’objectifs et d’indicateurs RSE.

2/ Fixer des objectifs clairs et mesurables : définir sa stratégie :

Sur la base de l'évaluation initiale, l'entreprise va définir des objectifs RSE clairs qui vont permettre de structurer les futures actions et de mesurer les progrès réalisés. Ils doivent être SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes, Temporellement définis), alignés sur la vision et la mission de l'entreprise et priorisés en fonction de l’importance des enjeux RSE et de leur faisabilité, ce que l’on nomme la matrice de matérialité. Il existe différentes formes et niveaux de complexité de matrices de matérialité, simple à une double qui prennent en compte les impacts de l’entreprises sur son environnement mais également les impacts des parties prenantes de l’entreprises sur elle. L’impact peut être fort, moyen ou faible.

3/ Elaborer son plan d’action :

Un plan d'action détaillé doit être élaboré pour atteindre les objectifs fixés. Ce plan doit inclure des initiatives spécifiques, des responsabilités claires, des ressources allouées et un calendrier de mise en œuvre adapté au rythme et à l’ambition de l’entreprise en matière de RSE. Il peut intégrer l’obtention d’un Label RSE comme indicateur phare d’une démarche déployée.

4/ Suivre et évaluer ses actions :

Mettre en place des systèmes et indicateurs (KPI) simples pour mesurer régulièrement les progrès réalisés par rapport aux objectifs fixés. Élaborer des rapports périodiques sur les performances RSE, souvent sous forme de rapports de développement durable ou RSE. Effectuer des audits internes et externes pour vérifier l'efficacité et la conformité des actions RSE entreprises et pouvoir établir des mesures ou des scores par piliers/thématiques RSE.

5/ Valoriser ses actions :

Mettre en valeur les succès, les indicateurs ou scores RSE et les impacts positifs de la démarche RSE mise en place dans les communications de l'entreprise tant auprès des parties prenantes internes qu’externes ou du grand public.

6/ Amélioration continue :

Ne pas hésiter à réajuster sa démarche RSE en fonction des retours d’expérience, des évolutions réglementaires et des attentes des parties prenantes.


Enfin, avoir une démarche RSE structurée devient incontournable pour les entreprises de la TPE au grand groupe. La mise en place de quelques actions RSE appelées « bonnes pratiques » pouvait suffire jusqu’à maintenant, ce n’est plus le cas pour attirer les nouveaux talents ou fidéliser le personnel par exemple, mais surtout le mise en place uniquement de quelques actions RSE devient insuffisant pour répondre aux exigences croissantes des marchés, des investisseurs ou des banques qui répondent eux aussi aux réglementations européennes actuelles et à venir (Taxonomie verte, SFRD, CSRD…). Une véritable démarche structurée, outillée et pilotée devient la règle pour toute organisation qui se veut durable et pérenne. Très souvent, pour installer une véritable démarche structurée, les entreprises font appel à des consultants ou cabinets expérimentés, comme RSE Inside, une équipe de consultants séniors dont les compétences et expériences riches et variées permettent d’aborder toutes les entreprises de la TPE aux grands groupes, de tous secteurs d’activité.

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